Mise en place du programme EVARS : révolution ou évolution ?

Le nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle, et à la sexualité (EVARS), entrera en vigueur à la rentrée 2025. Un programme, de trois séquences annuelles, qui ne bouleversera pas les pratiques de l’Enseignement catholique, qui est déjà engagé dans cette dynamique d’épanouissement personnel.

« Les thématiques du programme EVARS sont celles que nous portons aussi : la relation à soi, aux autres, être acteur dans le monde ». Théo Leuillier, chargé de mission du Secrétariat général de l’Enseignement catholique (Sgec), coordonne un réseau d’environ 90 référents à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (EARS) sur tout le territoire, dont certains proposent déjà des initiatives ambitieuses.

L’EVARS se pratique déjà dans l’enseignement catholique 

Depuis 10 ans, dans le Morbihan, le forum « S’Team » fait de la prévention santé auprès des élèves de 6e tout en cherchant à développer leurs compétences psychosociales. « L’idée était de leur apprendre à prendre soin d’eux, des autres et du monde, puis on s’est rendu compte que c’était de l’EARS ! », se souvient Astrid Robinet, référente de la direction diocésaine du département. Son groupe de travail a ensuite décliné des séquences adaptées à l’âge des élèves : la connaissance du corps pour introduire la notion d’intimité et la prévention des abus en maternelle, la puberté en CP et en élémentaire, la reproduction ou la prévention aux réseaux sociaux et à la pornographie en CM1-CM2, et des groupes de parole sans tabou au collège… « Notre leitmotive, ce sont les « 4 C » : conscience, cœur, cerveau et corps. Tout entre en relation. On fait grandir l’élève dans son intégralité », conclut Astrid Robinet.

L’EARS est « la porte d’entrée pour arriver à un établissement bientraitant », ajoute Julia Chevallot, la référente du diocèse de Meurthe et Moselle et de Meuse. Les élèves de maternelle et de primaire de ce diocèse ont presque tous été sensibilisés à l’EARS en deux ans. Et pour la suite, elle est optimiste : « il y a encore du travail dans le second degré mais il y a une forte demande ». Avec son groupe de travail de 14 personnes composé d’enseignants, de chefs d’établissement, de responsables de vie scolaires et de parents d’élèves, dont Jennifer Mulette, présidente de l’Apel académique de Nancy-Metz, ils forment à leur tour des intervenants à l’échelle des établissements. Une façon de généraliser plus simplement le programme et de travailler sur des projets innovants, comme l’élaboration de « mallettes de secours » avec des outils pédagogiques adaptés à tous les cycles pour « répondre aux urgences liées à des questions d’EARS. »

L’enjeu clé : la formation des enseignants

Ce programme ne surprend donc pas les référents EARS de l’Enseignement catholique. Et même, « il ne fait que confirmer que ce que l’on fait correspond aux besoins des élèves. C’est un appui en plus dans sa mise en œuvre », s’amuse Julia Chevallot. Les plus inquiets sont les intervenants extérieurs. Si le texte officiel autorise le recours à des partenaires extérieurs « dont les compétences sont reconnues et agréées aux niveaux national ou académique », Séverine Arnould, sexologue et infirmière, s’inquiète de la poursuite de ses interventions auprès des élèves de maternelle. « Je pense qu’il y aura très peu de financement pour faire venir des gens de l’extérieur, comme nous. »

L’Éducation nationale n’a pas encore détaillé le budget alloué au programme EVARS, dont la principale zone grise est le financement de la formation des enseignants, la clé pour assurer sa mise en œuvre à la rentrée prochaine. Brigitte Roudière, référente dans la Drôme, alerte sur l’urgence de cette ambitieuse généralisation de l’EVARS : « Nous allons vers une telle demande que nous risquons de ne pas accorder suffisamment d’importance à la formation ». En septembre, le rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) recommandait un plan national de formation pris en charge par l’État et régulièrement actualisé, rappelant que « L’EVARS ne s’improvise pas ». L’Apel demande au ministère des moyens spécifiques supplémentaires.

Brigitte Roudière intervient dans les établissements de l’Enseignement catholique depuis plus de trente ans. Elle connaît donc l’importance de la posture que doivent avoir les intervenants EARS : « Il faut être 100% apaisé pour être à l’écoute des jeunes mais aussi connaître le cadre, la sociologie comprendre les enjeux relationnels et familiaux, et la psychologie pour gérer les émotions… ».

La spécificité de l’enseignement catholique

Malgré des dispositifs d’EARS innovants dans certaines académies, la couverture du programme restait inégale dans l’Enseignement privé comme public. « Les établissements qui passaient au travers ne pourront plus le faire. C’est pourquoi il est important que nous les accompagnions », a souligné Nathalie Tretiakow, adjointe du Secrétaire général de l’Enseignement catholique. Elle s’engage à « mettre en place une formation et des ressources pour notre réseau » pour la rentrée 2025.

Cette base commune homogénéisera le réseau pour respecter le cadre fixé par la loi, tout en veillant au respect de la liberté pédagogique des territoires et des établissements de l’Enseignement catholique. « Chaque réalité de terrain étant très différente, cette norme s’adapte », explique Théo Leuillier. Justement, le texte officiel précise que « l’organisation de temps ou de séances (contenus, créneaux mobilisés, articulations interdisciplinaires, intervenants, etc.) sont préparées par les personnels responsables des séances spécifiques ». Pour Natalie Tretiakow, c’est aussi « une belle occasion d’en faire un sujet collectif ».

SOURCE: https://www.apel.fr/actualites/mise-en-place-du-programme-evars-revolution-ou-evolution

EVARS : les réactions de l’Apel et de l’Enseignement catholique

Après de longs débats, le programme d’Éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (EVARS) a été adopté le 30 janvier dernier. L’Apel et le Secrétariat général de l’Enseignement catholique, qui ont participé aux discussions, réagissent au texte final.

« La prise en compte de l’Éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité dans les établissements n’était pas suffisante ni à la hauteur des enjeux. Aujourd’hui, on ne peut plus ne plus faire », a salué Nathalie Tretiakow, adjointe au Secrétariat général de l’Enseignement catholique (Sgec). L’Apel félicite également la mise en place du programme d’EVARS, adopté le 30 janvier dernier. Pour Hélène Laubignat, présidente de l’Apel nationale, l’affirmation de soi et le respect de l’autre sont « essentiels » en maternelle et en primaire. Elle reconnait que « certaines familles ont du mal à aborder le sujet de la sexualité avec leurs enfants. ». Ainsi, « chaque famille doit s’en emparer, mais l’école permettra à tous les élèves d’acquérir une base égale », sans empêcher les parents « d’y apporter ce qu’ils veulent, en fonction de leur cadre familial, de leurs valeurs ou de leur religion ». Après quatre versions du texte, pour lesquelles l’Apel et le Sgec ont été consultés, Hélène Laubignat considère que « la plupart des demandes ont été entendues ».

Assurer la place des familles 

Un point attire toujours la vigilance de l’Apel et de l’Enseignement catholique : la place des familles dans cet enseignement « qui touche à l’intime », précisait un communiqué de presse commun, le 29 décembre dernier. L’Apel avait obtenu, dans la version précédente du texte, l’inscription d’un principe clé : l’école ne pourra « se substituer au rôle de premier éducateur des parents ». Or, dans cette version finale, l’EVARS sera enseignée « en complément du rôle des parents et des familles ». Un léger changement sémantique qui interroge Hélène Laubignat. « Nous avons confiance en nos établissements. Nous n’interférerons pas plus dans ces enseignements que pour les mathématiques, mais nous attendons de la transparence », insiste la présidente.

Le Sgec partage cette position. Il regrette, d’ailleurs, que le texte stipule désormais que les parents ne seront qu’« informés des objectifs d’apprentissage annuels ». « Je trouve cela suspicieux. Il faut d’abord assurer le lien de confiance avec les familles », commente Nathalie Tretiakow.

La liberté pédagogique

Autre point d’accrochage. La version précédente du programme prévoyait que ces trois heures annuelles d’EVARS, de la maternelle à la terminale, seraient enseignées « en laissant à l’appréciation des intervenants et intervenantes leur degré d’approfondissement ». Cette mention a depuis été supprimée. « Elle laissait la possibilité aux enseignants de s’adapter aux élèves, parce qu’ils connaissent leur classe. » Hélène Laubignat réitère sa « confiance en [nos] chefs d’établissements » pour utiliser à bon escient leur liberté pédagogique et « adapter ce programme en fonction de la maturité de chacun des élèves » et des réalités de leur établissement.

Tout en respectant l’obligation légale d’enseigner chaque point du programme, sans exception, l’Enseignement catholique envisage une approche différente : « Le programme a une vision assez négative, notamment au collège », observe Nathalie Tretiakow, « si on veut éduquer à l’EVARS en se focalisant sur les risques, les dérives, on entre par une porte délétère. Nous préférons une approche centrée sur la qualité des relations, l’amour au sens large, tout en prévenant des risques ».

Les établissements catholiques ont jusqu’à la rentrée 2025 pour mettre en place ce nouveau programme. D’ici là, le Sgec prévoit des formations dans les territoires et l’élaboration de ressources pédagogiques adaptées à son projet éducatif.

SOURCE: https://www.apel.fr/actualites/evars-les-reactions-de-lapel-et-de-lenseignement-catholique

De la maternelle au lycée : ce que contient le programme d’éducation à la vie affective et sexuelle

La ministre de l’Éducation Élisabeth Borne a défendu jeudi son projet de programme qui doit s’appliquer à la prochaine rentrée, le qualifiant « d’absolument indispensable ».

Initier les écoliers à la notion de consentement, parler de sexualité ou de discriminations de genre avec les plus grands… La ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne a défendu jeudi le programme d’éducation à la vie affective et sexuelle qui doit s’appliquer à la prochaine rentrée.

« Cette éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité est absolument indispensable », a-t-elle déclaré sur France Inter, alors que le texte est contesté par certaines franges conservatrices. L’AFP a pu consulter la dernière version de ce projet, qui sera examinée le 29 janvier, et en a dévoilé les principaux axes, de la maternelle au lycée.

  • En maternelle, apprendre le respect de l’intimité

En maternelle, où les enfants sont âgés de 3 à 6 ans, le programme prévoit la prise en considération du corps, des sentiments, des émotions et du respect de l’intimité. Avant quatre ans, il s’agit ainsi de connaître son corps en nommant ses différentes parties, d’avoir conscience de l’intimité, et d’apprendre à « exprimer son accord ou son refus ».

Les enfants doivent également être sensibilisés à l’égalité entre filles et garçons, en comprenant par exemple qu’une activité ou un métier peuvent être choisis par tous.

À partir de quatre ans, le programme inclut le fait d’identifier des adultes de confiance et d’apprendre à faire appel à eux, de distinguer ce que l’on peut garder pour soi ou entre enfants (comme un secret) d’une situation de danger, ou encore « d’appréhender, comprendre et respecter les différentes formes de famille ».

  • Puberté et stéréotypes en élémentaire

En élémentaire (6 à 11 ans) les élèves se voient présenter des connaissances scientifiques plus précises sur leur corps, avec un vocabulaire adapté à leur âge, et leurs émotions.

À partir du CM1, ils apprennent à connaître les principaux changements du corps à la puberté, à repérer les situations de harcèlement ainsi qu’à comprendre les stéréotypes pour lutter contre les discriminations. Cela peut se traduire par des lectures de textes pour identifier les inégalités femmes/hommes dans l’histoire.

En CM2, les enfants apprennent à repérer et se protéger des violences sexistes et sexuelles. Le programme prévoit aussi que leur soient enseignés leurs droits pour un usage sécurisé du numérique, comme les dangers d’Internet et des réseaux sociaux ou encore l’interdiction des réseaux aux moins de 13 ans.

  • La sexualité abordée au collège

À partir du collège, le programme aborde la sexualité. Il s’agit d’aider les élèves à « comprendre et à vivre sereinement » les changements dont ils font l’expérience et à « appréhender progressivement » la notion de sexualité « dans l’ensemble de ses implications ».

Les changements du corps et le respect des autres sont enseignés en 6e. L’orientation sexuelle et le fait de développer librement sa personnalité est surtout prévu pour la 5e où les élèves apprennent à « différencier sexe, genre, orientation sexuelle et respecter leurs diversités ».

En 4e, la sexualité est abordée comme une « réalité complexe (…) pouvant faire intervenir le plaisir, l’amour, la reproduction, etc. ». Mais aussi en termes de santé avec un volet sur la prévention des risques. Les « incidences des réseaux sociaux sur les relations » sont également évoquées.

En 3e, les élèves doivent être amenés à « interroger les liens entre bonheur, émotion et sexualité », « savoir reconnaître et caractériser des contextes de danger et de vulnérabilité » (risques, mécanismes d’emprise…), les violences sexuelles ou les discriminations.

  • Au lycée, la « dimension réflexive et critique est approfondie »

Au lycée, « la dimension réflexive et critique est approfondie » et le programme invite « au développement de connaissances plus précises ainsi qu’à l’approfondissement de la capacité de questionnement des élèves ».

La classe de seconde permet « d’explorer les tensions entre l’intime et le social », dont la protection à l’ère des réseaux sociaux. Les élèves doivent, entre autres, « comprendre que les différences biologiques entre les femmes et hommes ne déterminent pas les expressions, les comportements et les rôles attribués au genre masculin et féminin ». Pour la première fois dans le programme, il est proposé, « à partir de témoignages », de leur faire « prendre conscience que le sexe biologique peut ne pas correspondre à son identité de genre ».

La première doit permettre d’aborder « les conduites, tentations, plaisirs et risques », à travers par exemple, l’étude d’œuvres. Et en terminale, il s’agit de rassembler « les acquis permettant à l’élève d’appréhender la sexualité en jeune adulte responsable ». Par exemple « savoir résister individuellement et collectivement aux violences sexistes et sexuelles et aux discriminations liées au sexe, à l’identité de genre, à l’orientation sexuelle ».

Source: https://www.leparisien.fr/societe/de-la-maternelle-au-lycee-ce-que-contient-le-programme-deducation-a-la-vie-affective-et-sexuelle-23-01-2025-P6MHOAYBTFAC7DU4DDBUT3GTMM.php

Brevet obligatoire pour entrer en seconde : le gouvernement rétropédale

Education. Elisabeth Borne a décidé de revenir sur la mesure annoncée par sa prédécesseure, souhaitant « faire confiance aux professeurs et aux conseils de classe ».

L’obtention du brevet en classe de troisième ne sera finalement pas obligatoire pour passer en seconde, contrairement à ce qu’avait annoncé le précédent gouvernement pour 2027, a annoncé vendredi 17 janvier le ministère de l’Education lors d’un point presse. « Le brevet ne sera pas rendu obligatoire pour accéder à la classe de seconde », a annoncé le ministère.

 

La ministre Elisabeth Borne « est revenue » sur cette mesure, qui avait été annoncée en novembre par sa prédécesseure Anne Genetet pour juin 2027, a-t-on ajouté lors de ce point presse sur la répartition par académie des postes dans l’enseignement public à la rentrée 2025.

« En d’autres termes, Elisabeth Borne souhaite faire confiance aux professeurs et aux conseils de classe. Lorsqu’un conseil de classe de fin de troisième estime qu’un élève est susceptible de passer en seconde, cet élève passe en seconde. Et le passage du brevet reste une obligation, mais l’obtention du brevet n’en est pas une », a-t-on précisé.

« Tri social »

Anne Genetet avait annoncé en novembre vouloir poursuivre les mesures du « choc des savoirs » lancé par Gabriel Attal en décembre 2023 pour « remettre de l’exigence à l’école », et notamment vouloir rendre le brevet obligatoire pour entrer en seconde à partir de la session de juin 2027. Cette décision avait été vivement critiquée par les syndicats enseignants, qui la voient comme un moyen de « tri social ».

L’expérimentation de classes de « prépa-seconde » – des classes sur-mesure pour les élèves n’ayant pas eu leur brevet -, mise en place cette année, sera en revanche maintenue pour l’année scolaire 2025-2026 « le temps qu’on en évalue les effets », a-t-on indiqué.

 

Elisabeth Borne a par ailleurs « décidé la mise en place de nouveaux dispositifs de soutien qui sont destinés à accompagner les élèves dont les conseils de classe auraient décidé le passage en seconde et qui n’auraient pas nécessairement réussi le brevet », a-t-il été précisé. Ces dispositifs sont « en ce moment à l’étude » et le ministère travaille sur « plusieurs hypothèses ».

 

Source: https://www.lexpress.fr/societe/education/brevet-obligatoire-pour-entrer-en-seconde-le-gouvernement-retropedale-VA42WOFAX5F3BA2DGO6R2SZDP4/

 

Joyeux Noël de la part de l’équipe de l’APEL Fénelon

Une saison de joie et de partage

Alors que les flocons de neige commencent à danser dans l’air froid, l’équipe de l’APEL Fénelon souhaite transmettre un message chaleureux à toutes les familles. Noël est un moment magique qui réunit les cœurs et éveille l’esprit de partage. Nous croyons fermement que chaque sourire, chaque étreinte et chaque instant passé ensemble constituent le véritable esprit des fêtes.

Des vœux sincères pour ce Noël

À tous nos chers parents et enfants, nous vous souhaitons un Joyeux Noël rempli de joie, de rires et de belles surprises. Que cette période vous procure des instants mémorables autour de la table, un flot de souvenirs à chérir, et une ambiance festive qui réchauffe les âmes. Vous méritez tout cela et bien plus encore !

Un regard vers l’avenir

En cette période de festivité, nous espérons également que l’année à venir sera pleine de réussite pour tous. En regardant vers le 2024, notre équipe de l’APEL Fénelon est impatiente de continuer à contribuer au bien-être de notre communauté scolaire. Merci de faire partie de ce voyage exceptionnel avec nous et de croire en l’importance de l’éducation et du soutien que nous nous offrons.

Alors, encore une fois, de la part de notre équipe : Joyeux Noël à toutes les familles ! Que cette saison soit aussi lumineuse et joyeuse que les étoiles dans le ciel.

Le brevet obligatoire pour passer en seconde, épreuve de maths au bac dès la Première

Nouveautés au collège et lycée : le brevet obligatoire pour passer en seconde, épreuve de maths au bac dès la Première

La ministre de l’Éducation nationale annonce ce mardi matin son acte 2 du « Choc des savoirs », avec des nouveautés au collège et lycée, comme l’obtention obligatoire du brevet pour passer en seconde en 2027 et une épreuve anticipée de maths au bac pour tous les élèves de Première en 2026.

La ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet, a annoncé ce mardi matin « l’acte 2 du choc des savoirs », au collège et lycée. Parmi les nouveautés, le brevet deviendra obligatoire pour entrer au lycée, à partir de la session 2027. Les recalés iront soit en CAP, soit en classe prépa-seconde, sorte de passerelle entre collège et lycée. Des classes de « prépa-seconde » sont aujourd’hui en expérimentation dans toutes les académies. L’an dernier, 14% des candidats ont échoué au brevet.

Une épreuve anticipée de maths

Pour le bac général et technologique, les élèves de Première passeront une épreuve anticipée de maths à partir de juin 2026, comme cela existe aujourd’hui en français. Depuis la rentrée 2023, une heure et demie de tronc commun de mathématiques a été ajoutée pour tous les élèves de première générale et technologique. « Mais jusqu’ici, on ne mesurait pas leur niveau puisqu’il n’y avait pas d’épreuve de mathématiques« , a rappelé la ministre, qui souhaite « un véritable baromètre » et « élever le niveau en mathématiques ». En lycée général, l’épreuve ne sera pas la même pour ceux qui font la spécialité maths et les autres.

Cette épreuve sera passée à la fin de la classe de première, à partir de juin 2026, et comptera pour le bac 2027. Pour le moment, ni son coefficient, ni son programme ne sont connus. Les élèves qui ont gardé la spécialité maths, en terminale, passeront une deuxième épreuve l’année d’après, au même titre que toutes les autres épreuves de spécialité.

Les groupes de besoin reconduits

Pour les 6e et 5e, les groupes de besoin seront reconduits, avec des effectifs plus petits pour faciliter les apprentissages en maths et français. Mais pour les 4e et 3e, pas d’extension du dispositif en entier, comme prévu initialement. Ils auront une heure hebdomadaire seulement en groupe. « Une heure par semaine en groupe de besoin« , précise la ministre, avec des effectifs réduits et en tenant compte des différents niveaux des élèves, soit en maths, soit en français, en alternance.

Concernant le nombre de professeurs nécessaires pour pouvoir encadrer ces petits groupes d’élèves en difficulté, l’entourage d’Anne Genetet estime auprès de franceinfo qu’il en faut environ un millier. L’enveloppe supplémentaire n’est toutefois pas garantie à ce stade, rappelle l’entourage de la ministre, qui renvoie au débat budgétaire, en cours à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Des recrutements dès janvier

Enfin, 150 conseillers principaux d’éducation et 600 surveillants, les AED (assistants d’éducation), vont être recrutés en plus, dans les collèges les plus sensibles, dès janvier prochain.

source: https://www.francebleu.fr/infos/education/nouveautes-au-college-et-lycee-le-brevet-obligatoire-pour-passer-au-lycee-epreuve-de-math-au-bac-des-la-premiere-2383600

International Breakfast

Une fois par mois, l’Apel Fénelon Grasse vous propose un « International Breakfast » pour se régaler et échanger dans toutes les langues.

Vous êtes les bienvenus de 8h30 – 10h dans la cantine de l’école.

N’oubliez pas d’indiquer votre présence et votre éventuelle contribution culinaire via le formulaire en cliquant ici.

Notez dès à présents les rendez-vous de cette année: 

  • 1er octobre 2024
  • 5 novembre 2024
  • 3 décembre 2024
  • 7 janvier 2025
  • 4 février 2025
  • 4 mars 2025
  • 1ier avril 2025
  • 6 mai 2025
  • 3 juin 2025

 

La réforme du brevet des collèges ne sera pas mise en place cette année

Par La Provence (avec AFP) Publié le 16/09/24 à 17:38 – Mis à jour le 16/09/24 à 17:56

Le gouvernement sortant souhaitait modifier les règles du brevet des collèges, dès cette année scolaire. Le ministère de l’Éducation nationale vient d’annoncer, ce lundi, que les textes officiels n’ont pas été publiés à temps.

La réforme du brevet des collèges ne sera pas appliquée cette année scolaire, vient d’annoncer le ministère de l’Éducation nationale. Le ministère explique que les textes officiels n’ont pas été publiés à temps. « Il aurait fallu que l’arrêté soit signé avant la rentrée scolaire » pour que les modifications du brevet des collèges soient appliquées dès cette année, a expliqué à l’AFP la rue de Grenelle.

Gabriel Attal, quand il était ministre de l’Éducation, avait indiqué sa volonté de réformer cet examen qui marque la fin de la 3e pour renforcer son « exigence« , dans le cadre des mesures du « choc des savoirs« 

L’objectif : accroître le poids de ces épreuves terminales dans la note finale et surtout conditionner « l’accès direct au lycée » à l’obtention du brevet. Les élèves recalés seraient eux redirigés vers une classe « prépa-seconde« .

Sur le brevet obligatoire pour le passage en seconde, point le plus controversé, le décret est « gelé à ce stade » et « le prochain gouvernement décidera ce qu’il en est« , avait dit la ministre de l’Éducation démissionnaire Nicole Belloubet lors de sa conférence de presse de rentrée fin août.

« Moyenne des moyennes »

Sur les modalités d’évaluation du brevet, elle avait assuré que les textes avaient « dû être reportés » en raison du contexte politique, mais dès la fin des « affaires courantes« , « nous devrions pouvoir en assurer la publication pour qu’ils puissent entrer en vigueur pour le brevet 2025« .

Mais « le prochain Conseil supérieur de l’éducation (CSE) ayant lieu le 10 octobre prochain, il n’y aura pas de modifications du brevet 2025 (nouveau décompte des points et brevet obligatoire pour passer en seconde)« , a confirmé à l’AFP Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat des collèges et lycées.

Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE-Unsa, s’est félicitée pour cet abandon : « Nous disions à Nicole Belloubet qu’il fallait retirer ce projet sur le brevet car l’année scolaire avait déjà démarré pour les élèves de 3e« . « Le brevet peut éventuellement évoluer (dans les années à venir), mais pas au dernier moment et pas sans consulter les personnels concernés« , a-t-elle ajouté.

Avec ce projet de réforme du brevet, la part des épreuves de fin d’année dans le verdict final devait ainsi passer de 50 à 60% et toutes les disciplines de troisième devaient être prises en compte pour les 40% de contrôle continu, sous forme d’une « moyenne des moyennes« . Un système un peu différent du dispositif actuel où, outre les épreuves, l’obtention du brevet est liée à la maîtrise d’un « socle commun » de connaissances et compétences, acquises tout au long du cycle 4 (5e, 4e, 3e).

Quelque 718 800 collégiens ont été admis au brevet en 2024, soit un taux de réussite de 85,6%, en baisse de 3,5 points par rapport à l’année précédente.

Brevet 2025 : ce qui change cette année pour le diplôme et les résultats

Les collégiens de 3e ne passeront pas le même examen en 2025 que lors des précédentes années. Mais les modifications sont limitées.

Le brevet des collèges, nouvelle bouture, prend forme, mais les contours restent encore à définir. La ministre démissionnaire de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, a fait un point de rentrée, le 27 août, pour expliquer que l’examen de fin de collège allait bien changer, mais de manière assez marginale. La réforme du brevet devait être appliquée pour les épreuves de 2025, mais la démission du gouvernement a changé la donne.

Quelques modifications sont tout de même actées : les modalités d’évaluation de la session 2025 ont été revues. Point important : alors que Gabriel Attal avait certifié que l’obtention du brevet serait nécessaire pour entrer au lycée, il n’es est rien pour le diplôme de 2025, il ne conditionnera pas la suite de la scolarité. Le ministère de l’Education nationale a fait savoir que des précisions seraient apportées rapidement sur ce diplôme qui est amené à évoluer davantage.

Comment est noté le brevet des collèges ?

Le brevet est noté sur 800 points au total, combinant un contrôle continu et des épreuves de fin d’année. Il faut au moins la moyenne pour décrocher le diplôme, soit un minimum de 400 points.

Le contrôle continu est pris en compte dans la notation, mais seulement pour 40% de la note finale pour le brevet 2025. Les épreuves de fin d’année compteront pour le brevet 2025 pour 60%. Para ailleurs, la note du contrôle continu est désormais calculée à partir de la moyenne des moyennes annuelles de toutes les disciplines enseignées en 3e, contre celles des huit composantes du socle commun jusqu’à présent.

Les épreuves finales du brevet des collèges représenten40% barème total du brevet chaque année, notées sur 400 points. Il y a quatre épreuves écrites : le français et les maths sont notés sur 100 alors que l’histoire-géo et les sciences sont évalués sur 50. Un oral noté sur 100 complète l’examen. Ce dernier consiste en un exposé de 15 minutes divisé en deux parties : 5 minutes de présentation d’un projet travaillé en cours d’année et 10 minutes d’entretien avec le jury. Le projet présenté a été travaillé lors des enseignements pratiques interdisciplinaires ou du stage de troisième en entreprise.

Comment obtenir une mention au brevet des collèges ?

Les trois mentions du brevet des collèges correspondent à différents niveaux de points obtenus au-delà de la moyenne de 400 points sur 800 :

  • Mention assez bien : plus de 480 points
  • Mention bien : plus de 560 points
  • Mention très bien : plus de 640 points

Des mentions « langue régionale », « série collège, option internationale » et « option franco-allemande » existent également. Plus d’informations à ce sujet sur le site de l’Onisep, l’Office national d’information sur les enseignements et les professions, un établissement public sous tutelle du ministère de l’Éducation.

Source: https://www.linternaute.com/actualite/examens/1389053-resultat-du-brevet-2024-decouvrez-tous-les-admis-par-nom-et-academie/

Une nouvelle équipe pour le mouvement des Apel

Hélène Laubignat et Paul Vitart ont été élus par le 23ème Congrès de l’Apel le 31 mai dernier. Notre nouvelle équipe présidentielle prendra ses fonctions pour deux ans le 1er août prochain, dans la continuité des précédentes mandatures. Faisons connaissance avec la présidente nationale et son vice-président.

Rassembler et se mettre en ordre de marche

Nous sommes tous les deux animés par l’ouverture à l’Autre et nous souhaitons souder le mouvement autour de son projet. Dans un contexte où l’Enseignement catholique est attaqué, il faut affirmer ce que nous sommes. Le caractère propre de l’Enseignement catholique est essentiel pour l’Apel. Il faut s’occuper de chacun, y compris du plus fragile, pour que chaque élève progresse dans la vie avec ses capacités.

Aller vers les territoires

Nous irons à la rencontre des Apel académiques pour participer aux conseils d’administration, aller dans des établissements, rencontrer les administrateurs et les directeurs diocésains. Nous devons apprendre à connaître les académies, comprendre leurs

La suite directement sur le site de l’ APEL: https://www.apel.fr/actualites/une-nouvelle-equipe-pour-le-mouvement-des-apel